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Sur les Lettres de la Septième Symphonie d'Allan Pettersson Sur les Lettres de la Huitième Symphonie de Dimitri Chostakovitch
Sur les Lettres de la Septième Symphonie d'Allan Pettersson
Lettre de Jean-Luc Caron, Président de l'Association Française Carl-Nielsen* Le 29.08.98 Très cher Monsieur, Je suis rentré de vacances hier. Le temps de mettre un peu d'ordre et immédiatement j'écoute la 7ème Symphonie de Pettersson… et surtout son texte d'accompagnement. Je dis "surtout" parce que votre texte - fort, sans doute autobiographique… dans quelle mesure ?, mais laissant de la "place" pour le propre imaginaire du lecteur - m'a paru passionnant, beau et troublant, avant même l'audition de la symphonie. L'association de l'écriture et de la musique multiplie les impressions et les sensations. Douleur et joie (ou espérance de joie) alternent ou se mêlent d'une manière très prenante. Nul ne peut y demeurer indifférent. Pendant plus de 40 mn j'ai déconnecté… et cela signe une belle réussite. J'espère que votre réalisation intéressera la ou les personnes qui seront susceptibles d'assurer une large diffusion. Félicitations donc et très amicalement Jean-Luc Caron PS : ne seriez-vous pas tenté par les quatuors à cordes de Janacek (le 2e surtout ?) Jean-Luc Caron
* Jean-Luc Caron est aussi l'auteur de trois biographies des plus grands compositeurs d'Europe du Nord du XXème siècle, "Jean Sibelius", "Carl Nielsen" et "Edvard Grieg le Chopin du nord", publiées aux éditions "L'âge d'homme".
Sur les Lettres de la Huitième Symphonie de Dimitri Chostakovitch
Courrier électronique de Jacques Schmitt, correspondant pour la presse suisse et Internet*
-----Message
d'origine----- Cher Jean-Christophe, Merci pour votre message. Je pense qu’il était tout à fait indiqué et normal de citer votre “lettre” au terme de ma critique#. Une critique que j’aurais voulu étoffer de vos écrits tant votre analyse collait avec ce que Bernard Haitink et le LSO ont offert à mon émotion. Mais quand le coeur parle comment dire comment sont les violons, les cors, les percussions? Etant plus souvent tourné vers l’opéra, cet exercice critique de la musique symphonique m’est plus complexe et plus difficile. Je ne suis aucunement musicologue, je ne sais pas lire une partition et donc, je cherche dans la musique symphonique (ou la musique de chambre) les mêmes impressions que me laissent parfois les mises en scène d’opéra et plus simplement l’expression vocale. Cela me fait prendre conscience de mes limites... Mais ne faut-il pas toujours essayer de les dépasser ? De là à ce que je me mette au solfège (à 71 ans), il y a une marge que je ne pense pas franchir de si tôt ! J’aime les musiques qui racontent. Les chefs qui illustrent. Je ne suis pas un intellectuel de la musique. Je suis un “manuel”, un sensuel, un ventral, un viscéral ! C’est pourquoi j’aime plus Slatoslav Richter qu’Andras Schiff, et que Valéry Gergiev me bouleverse. (L’an prochain il sera à Gstaad pour diriger le LSO pour la 9eme du Grand Sourd, comme dit Thierry Bauvert !). Encore merci pour votre superbe contribution à la compréhension de cette formidable oeuvre de Chostakovitch.
Avec mon admiration. * Jacques Schmitt est correspondant pour L’Illustré (Suisse), Music & Art Magazine (L’Eveil Culturel) (Suisse), Scènes Magazine (Suisse), RendezVous (Suisse), Art Passions (Suisse), Forumopera.com (Internet), Resmusica.com (Internet).
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La critique est consultable
sur le site ResMusica.com.
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